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Interview de Philippe Viboud, Franchisé Arliane à Lyon

Philippe Viboud

Philippe Viboud a commencé son activité chez Arliane Diagnostic Immobilier en avril 2011. Il revient avec Toute La Franchise sur ses débuts dans le réseau et ses premières impressions.

Pouvez-vous nous résumer votre parcours avant d’intégrer Arliane ?
J’ai 47 ans, et j’ai été responsable commercial pendant 25 ans, notamment dans le secteur de confection de textiles techniques. En juin 2010, j’ai dû faire face à un licenciement économique. Je savais alors que je ne retrouverais pas le même genre de poste avec les mêmes responsabilités et le même salaire. J’ai donc voulu monter ma propre structure, et en me renseignant un peu partout, j’ai découvert le concept de Arliane diagnostic immobilier. Je crois que c’est une histoire de personnes et leur projet m’a plu : trois mois après mon licenciement, je signais avec eux.

Comment s’est passée votre formation ?
J’ai signé en septembre et je me suis retrouvé en formation dès le mois d’octobre. Arliane bénéficie de son propre centre de formation agréé à Rennes. Il y a d’abord une phase théorique puis une phase pratique, et enfin, une certification technique réglementaire auprès d’un organisme d’Etat. Tout cela dure environ quatre mois, pendant lesquels nous sommes formés aux huit principaux diagnostics immobiliers pour la vente et la location, qu’une certification de personnel compétent en radioprotection. Début mars 2011, je suis revenu à Lyon, pour la recherche de locaux et de partenaires financiers, et j’ai commencé mon activité le 1er avril.

Comment travaillez-vous ?
Pour l’instant, je suis seul, et je m’occupe de tout : la partie commerciale, la partie administrative, la prise de rendez-vous, la réalisation et la rédaction de diagnostics… Mais j’aimerais embaucher un technicien pour me dégager du temps pour la partie commerciale, et peut-être, à terme, une assistante commerciale et administrative sédentaire.

Le début de votre activité correspond-il à vos attentes ?
Cela fonctionne moins bien que ce que j’espérais, mais je suis dans la moyenne par rapport à mes collègues qui ont commencé au même moment. Mon activité s’articule différemment de ce que j’avais prévu au départ en ce qui concerne ma politique commerciale, et je dois corriger le tir. J’ai commencé par insister auprès des prescripteurs, mais la règlementation ayant changé en début d’année, les personnes qui vendent un bien sont censées arriver chez ces prescripteurs avec leur diagnostic immobilier déjà établi. Je dois désormais être bien plus visible auprès des particuliers, sur internet, les pages jaunes ou les bulletins municipaux…

Vous sentez-vous bien accompagné par le réseau ?
Tout à fait. J’ai des contacts au quotidien avec la tête de réseau à Rennes, mais aussi avec mes autres collègues, de Chartres, ou Roubaix par exemple. Cela nous permet de partager nos expériences ou nos astuces pour faire face aux imprévus techniques ou commerciaux. Un autre franchisé Arliane doit commencer son activité le 2 août prochain pour Lyon Est, et je pense que cela va créer une synergie intéressante, et aider à faire reconnaître l’image de marque d’Arliane comme acteur important du diagnostic immobilier dans la région lyonnaise.

Pensez-vous que le réseau a respecté ses engagements vis-à-vis de vous ?
Je pense que oui, dans la mesure où c’est un jeune réseau. Arliane a été créé en 2007, mais le développement de la licence ne se fait que depuis 2009. C’est normal qu’il y ait quelques ratés au niveau de certains détails, qu’on essuie les plâtres. Le principal est que les choses s’améliorent au fur et à mesure, et je crois que le fait d’être là au départ représente plus d’avantages que d’inconvénients. Le dialogue avec le responsable du développement est très ouvert, on se dit ce qu’on a à se dire, et on fait avancer les choses comme ça. De plus, le réseau va même parfois au-delà de ses engagements en nous aidant ponctuellement sur certains points stratégiques. Ils sont présents pour nous.

Auriez-vous pu monter votre affaire seul ?
J’aurais pu, mais le fait de s’adosser à une franchise représente un énorme gain de temps au départ, ne serait-ce que pour toute la communication, le site internet, le référencement…

Quel conseil donneriez-vous aux prochains partenaires Arliane ?
De ne pas négliger la politique commerciale de mise en avant auprès des particuliers. J’ai personnellement perdu beaucoup de temps avec des apporteurs d’affaires qui en apportent finalement très peu. Il faut être visible directement auprès des vendeurs de biens, en définissant la bonne politique de communication. C’est très cher, il faut y passer beaucoup de temps, mais c’est indispensable.
Article tiré du site « Toute la franchise » // Paru le 04/08/2011