ClickCease

Interview de Christophe Piotin aux Echos de la franchise

C. Piotin (Arliane) :  » Notre métier est en perpétuelle évolution « 

« Créé en 2007, Arliane Diagnostic Immobilier compte une trentaine de points de vente, et ambitionne d’atteindre les 100 unités d’ici 5 ans. Christophe Piotin, directeur du développement de l’enseigne, dresse le bilan de son secteur et revient sur la stratégie du groupe. »

EN QUOI VOTRE CONCEPT EST-IL ADAPTÉ AU CONTEXTE ÉCONOMIQUE ACTUEL ?
Notre activité est obligatoire et récurrente, et fonctionne donc même en période de crise : tout le monde a besoin de se loger, et les particuliers sont obligés de passer par la case diagnostic à l’acquisition ou à la location d’un logement. En outre, le réseau Arliane Diagnostic Immobilier est écoresponsable, et très présent sur Internet. Notre site est d’ailleurs un « éco-site » : il minimise le nombre de clics nécessaires pour accéder à l’information pertinente, ce qui réduit la consommation d’électricité. Dans la même logique, l’ensemble de nos supports de communication est imprimé sur du papier recyclé.

QUELLES SONT LES CLÉS POUR RÉUSSIR DANS VOTRE SECTEUR EN TANT QUE CHEF D’ENTREPRISE FRANCHISÉ ?
Il faut d’abord être certain de vouloir faire partie d’un réseau, et comprendre ce que cela implique. L’adhérent devrasuivre les règles établies du concept, et doit en être conscient avant de se lancer. Nous recherchons des personnes qui décident vraiment de faire ce métier. Il faut être motivé, car une grande partie du métier touche à l’approche commerciale. L’adhérent doit donc avoir un tempérament commerçant, et être intéressé par la technique. Devenir diagnostiqueur immobilier nécessite de suivre une formation, afin d’obtenir une certification. Validée par un organisme indépendant, cette certification est valide 5 ans et est renouvelable. Intégrer le réseau Arliane nécessite un investissement de 60 000 euros, dans lesquel sont compris les équipements nécessaires à l’exercice du métier, la formation, la certification et le droit d’entrée.

COMMENT VOYEZ-VOUS L’ÉVOLUTION DE VOTRE SECTEUR DANS LES PROCHAINES ANNÉES ?
Notre métier est en perpétuelle évolution, et le secteur change au fil de l’apparition de nouvelles normes. Par exemple, le diagnostic gaz et électricité, déjà obligatoire à la vente d’un bien, le sera bientôt à la location. Nous diagnostiquons les biens immobiliers sur six secteurs : l’amiante, le plomb, l’électricité, le gaz, la performance énergétique (DPE) et le thermique. Il est très important de nous tenir informés : pour ce faire, nous disposons d’un comité consultatif, qui se réunit deux fois par an. Les adhérents qui le composent décident de la mise en place de nouvelles opérations marketing, proposent des sujets de formations, et réfléchissent aux nouveaux services que nous pourrions proposer.

BILAN DE L’ANNÉE ÉCOULÉE ET PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT ?
Au début de l’année 2012, nous avons changé de statut juridique, passant de la SARL (société à responsabilité limitée) à la SAS (société par actions simplifiée)*. Nous avons ainsi passé la barre des 150 000 euros de capital social, contre 40 000 euros à l’origine. Nous avons également déménagé notre siège social dans le 6e arrondissement de Paris. Nous disposons donc désormais de deux centres de formations, dans notre ancien siège social à Rennes (35) et dans la capitale. Créé en 2007, Arliane se développe en licence de marque depuis 2010. En deux ans, le réseau a enregistré une trentaine d’ouvertures, malgré un ralentissement du marché de l’immobilier. Très présents historiquement dans le nord de la France, nous souhaitons nous développer dans le Sud et en région parisienne. Deux ouvertures sont d’ores et déjà prévues en septembre à Cannes (06) et à Lorgues (83), et notre objectif est de compter une centaine de points de vente d’ici 5 ans.


* NDLR : cette opération entraîne l’attribution à tous les associés d’actions en échanges de leurs parts sociales
Article tiré du site « Les Echos de la franchise »
paru le 07/06/2012

C. Piotin (Arliane) :  » Nos adhérents enregistrent du chiffre d’affaires dès leur 1er mois d’activité « 

« Enseigne dédiée aux diagnostics obligatoires de biens immobiliers, Arliane Diagnostic Immobilier se développe en licence de marque et souhaite ouvrir 10 à 15 agences par an. Détails avec Christophe Piotin, directeur du développement. »

L’originalité de votre concept ?
Créé début 2007 et développé en licence de marque depuis octobre 2009, Arliane Diagnostic Immobilierintervient sur l’ensemble des diagnostics obligatoires pour la vente ou la location d’un bien immobilier : performance énergétique, plomb des peintures pour les habitations construites avant 1949, loi Carrez, amiante, électricité, gaz et termites (pour les zones concernées). Il s’agit d’un secteur en fort développement, puisque le Grenelle de l’environnement 2 devrait renforcer un certain nombre d’audits obligatoires, notamment en matière d’énergie, sur lesquels notre enseigne travaille déjà depuis 3 ans. De plus, nous sommes un réseau éco-responsable : nous utilisons du papier recyclé, privilégions les déplacements à faible émission de CO2, etc.

Valeur ajoutée pour l’adhérent ?
Tout d’abord, notre partenariat avec une banque nationale permet à tout candidat d’obtenir une réponse sur son dossier dans les 48 heures, et un cabinet d’expert-comptable national partenaire se charge avec l’adhérent d’établir son propre business plan. En outre, nous avons référencé de nombreux produits à tarifs négociés, du stylo à la machine à plomb, pour que nos adhérents puissent s’installer rapidement dans de bonnes conditions. Par ailleurs, le siège du réseau, composé de 6 personnes, est très structuré et permet aux adhérents d’avoir un interlocuteur dédié pour chaque problématique. Grâce à cette organisation, ils enregistrent du chiffre d’affaires dès leur premier mois d’activité et peuvent généralement se rémunérer au bout de 6 mois. En vitesse de croisière, une agence Arliane Diagnostic Immobilier réalise en moyenne 200 à 250 000 euros de chiffre d’affaires annuel et emploie deux collaborateurs en plus de l’adhérent. Ce dernier atteint ainsi son retour sur investissement au bout de 5 ans.

Quels sont les points-clés de votre accompagnement ?
Nous avons créé un centre de formation interne en mai 2010, au sein de notre siège à Rennes. La formation initiale dure 2 mois et demi, avec des modules techniques dédiés à chacun des principaux diagnostics immobiliers obligatoires, ainsi que des modules consacrés à la gestion administrative et commerciale d’une agence. Au moment de leur démarrage d’activité, les adhérents bénéficient de la présence d’un animateur pendant une semaine, afin d’être accompagné sur le plan technique et commercial. Puis, tout au long de leur contrat, ils reçoivent sa visite au moins 3 fois par an. Une formation continue est également dispensée, afin de suivre les évolutions réglementaires de notre métier. De plus, nous organisons chaque année une réunion régionale et un séminaire annuel, pourfavoriser le partage d’expérience et les échanges d’information au sein du réseau. Enfin, des commissions consultatives sur la publicité se tiennent deux fois par an, composées de 6 adhérents nommés à tour de rôle. 

Bilan de l’année écoulée et perspectives de
développement ?

Notre réseau compte aujourd’hui 18 agences partenaires, dont 12 ont ouvert en 2010 et 6 au 1er semestre 2011. Notre objectif est de nous développer à un rythme de 10 à 15 ouvertures par an, en ciblant prioritairement l’Ouest et la région parisienne, puis le Sud-est et le Sud-ouest. Nous visons des zones de chalandise d’au moins 200 000 habitants. D’ici 4 à 5 ans, nous comptons ainsi atteindre une centaine de licenciés en France, y compris dans les DOM-TOM. Pour asseoir ce développement, de nombreuses opérations marketing sont mises en place, afin d’appréhender encore mieux notre clientèle.

Quels profils recherchez-vous ?
Nous recherchons en priorité des candidats qui souhaitent rejoindre notre réseau par intérêt pour notre métier, et non par dépit. Il n’est pas nécessaire pour autant d’avoir déjà exercé notre activité, puisque nous assurons la formation requise. Il peut donc s’agir d’anciens chefs d’entreprise ou de cadres supérieurs en reconversion, sans préférence d’âge. Mais il est essentiel d’avoir un tempérament de commerçant et de commercial, et de posséder un bon sens relationnel.

Article tiré du site « Les Echos de la franchise »
paru le 12/05/2011