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Entretien avec W. Zimmer, franchisé Arliane diagnostic immobilier

Ancien détective privé à son compte, William Zimmer a choisi la franchise pour gagner en rentabilité et a saisi l’opportunité pour rejoindre sa région d’origine.

A 30 ans, William Zimmer affiche un curriculum vitae pour le moins atypique. Depuis le mois d’août 2010, il gère l’unité Arliane Diagnostic Immobilier de Nantes. Pourtant, rien ne l’orientait dans cette voie :  » Après un Bac S et un Deug de droit, je suis entré à l’Institut de formation des agents de recherche. J’étais attiré par les enquêtes et j’avais surtout besoin de mouvement « , résume le trentenaire. Mais jouer les Sherlock Holmes a fini par le lasser.  » J’étais chef d’entreprise à 25 ans, mais j’aspirais à une activité plus raisonnable en termes d’horaires et aussi plus lucrative « , concède-t-il. Quatre ans plus tard, il se tourne vers la franchise  » afin de ne plus être seul et de disposer d’une assistance à tout moment « , précise William Zimmer. Un autre désir motive sa décision : quitter le sud de la France qu’il juge  » trop concurrentiel  » pour rejoindre son Ouest natal. Commence alors le temps de la prospection et la recherche de l’enseigne idéale.

Embaucher dès les premiers mois

 » Je n’étais pas arrêté sur un secteur en particulier. Je me suis rendu sur plusieurs salons. J’ai rencontré différentes enseignes, aussi bien dans le sushi que les fleurs, jusqu’à ce que je tombe sur Arliane Diagnostic Immobilier. Le feeling a été immédiat « , explique William Zimmer. Le candidat trouve une enseigne avec des coûts d’entrée raisonnables et qui lui permet de s’installer dans la région de son choix. De son côté, le réseau recrute un franchisé avec une solide expérience d’entrepreneur. Six mois après la première rencontre, l’agence ouvre ses portes mi-août. Des concessions s’imposent à l’entrepreneur dès le départ, afin de démarrer au mieux son activité :  » Pour l’instant je ne me reverse pas de salaire mais ça devrait venir d’ici deux mois « , confesse l’entrepreneur nantais. Seul maître à bord, il jongle avec les différentes casquettes de son métier. Tour à tour en prospection, sur le terrain à établir des devis ou en concertation avec les clients… Ses journées sont bien remplies. S’il ne regrette aucune de ses décisions, il confesse malgré tout que si tout était à refaire,  » je prendrai directement un salarié, car il est difficile d’être partout à la fois.  »
Article tiré du site « Les Echos – Entrepreneur » // Paru le 28/01/2011